
L’amour et les transports amoureux, topos présent tout au long du texte ; le déshonneur dès le XXXVe chapitre, avec la lettre de Mme de Rênal qui peint un tableau très critique de Julien ; l’argent et les classes sociales, notamment dans la deuxième partie de l’œuvre, quand Julien, pauvre provinciale, charpentier de famille, vit avec l’aristocratie parisienne, et très explicitement lors de sa plaidoirie pour son procès où il critique l’assemblée de bourgeois « qui ne sont pas des siens » ; on peut aussi parler d’une critique de l’auteur sur la société, à travers l’ensemble de son œuvre ; sans oublier l’ensemble des sentiments présents : la colère (pulsion d’assassin contre Mademoiselle de la Mole), la peur dans l’amour, la vengeance (attentat sur Madame de Rênal), la honte et l'offense lors de la lettre de Louise de Rênal ; etc.