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Passage : « Une heure du matin » Chapitre XVI, deuxième partie. P348/349/350

Mathilde a donné rendez-vous à Julien dans sa chambre, la nuit à 1 heure. Julien craint une embuscade, certainement dû au traumatisme de sa relation avec Louise de Rênal. Il doit poser une échelle allongée dans le jardin contre la façade de façon à atteindre la chambre de son amante. Il craint tellement un piège qu’il va à son rendez-vous armé d’un pistolet chargé, de diverses armes, etc. ! En fin de compte, il se détendra après avoir vérifié chaque recoin de la chambre, sous le lit, dans le placard, …

 

La crainte et l’appréhension de ce rendez-vous sont un premier axe à étudier, avec le champ lexical de la méfiance. Il va même jusqu’à « espionner » les bruits de l’étage des domestiques, pour avoir une idée du nombre de participant à l’embuscade nocturne, « il fit une reconnaissance militaire et fort exacte », on voit bien sa paranoïa… Enfin, il va même jusqu’à sortir une arme quand Mathilde lui saisit le bras.

La préparation et la planification méticuleuse de Mathilde serait un deuxième axe, qui montrerai tout son amour. On parlera de la corde, de la suggestion de redescendre l’échelle, tout préparé à l’avance, bien entendu ; tellement que Julien en déduis qu’elle a l’habitude de ces excursions avec son fiancé le Marquis de Croisenois. Enfin, même les derniers instants de cette soirée étaient planifiés : quand Mathilde dit que Julien passera par la porte, tout naturellement, alors qu’il est venu par une échelle.

 

C’est à la suite de cette rencontre que Julien, lors d’une explication avec Mathilde, fut pris d’une pulsion meurtrière, chapitre suivant. Enfin, cette scène est très importante dans l’histoire puisqu’elle représente le commencement de la relation physique entre les deux personnages.

Guilhem ROLLAND 1S1, Lycée Sainte Cécile

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